Traitement naturel de l´Hépatite B

 Qu´est-ce que l´hépatite B ?

On appelle l’hépatite B, une pathologie du foie provoquée par un virus : le virus de l’hépatite B ou VHB. Lors de l’infection, le virus s’attaque au foie et s’y multiplie. Cela engendre la destruction des cellules du foie, les hépatocytes. Si elle perdure, l’infection peut générer une cirrhose, une maladie caractérisée par une fibrose du foie. Un tissu fibreux remplace alors les cellules détruites, et l’organe n’est alors plus capable d’assurer son rôle. L’hépatite B peut conduire à long terme au développement d’un cancer du foie.

On distingue deux principales formes d’hépatite B, aiguë et chronique, qualifiant d’un côté une infection récente et de l’autre une infection perdurant plus de 6 mois. Selon une investigation de la Santé Publique France, 2 à 10 % des personnes touchées par le VHB  développeront une forme chronique. Parmi eux, 20 % présenteront une cirrhose qui, pour 2 % de ces derniers, débouchera sur un cancer.Il existe une troisième forme d’hépatite B peu fréquente mais grave : l’hépatite fulminante. Elle se traduit par une destruction très rapide du foie. Il s’agit d’une urgence thérapeutique, qui peut nécessiter le recours à une transplantation hépatique.

Quels sont les symptômes de la maladie ?

La maladie de l´hépatite B peut parait asymptomatique chez certaines personnes et d´autres peuvent presenter des caracteristiques visibles d´une attaque du virus de l´hépatite B .  Les symptômes courants de l’hépatite B sont les suivants :

• une grande fatigue ;
• un jaunissement des yeux et de la peau, une urine plus sombre ;
• des nausées et des vomissements ;
• des diarrhées ;
• des malaises ;
• une perte d’appétit ;
• des troubles du sommeil ;
• de la fièvre et des douleurs diffuses.

Comment se transmet le virus de l’hépatite B ?

Le virus de l´hépatite B se transmet via les liquides et sécrétions biologiques de l’organisme :

• sang,
• sperme
• et sécrétions vaginales.

Ainsi, la transmission peut avoir lieu selon ces 3 voies principales : La voie sexuelle : lors de rapports sexuels non protégés ou de contacts bucco-génitaux avec une personne malade. La voie sanguine : la pathologie peut se contracter lors de d’une transfusion sanguine avec du sang contaminé, mais également du fait de partage d’aiguilles et de seringues (consommation de drogues) ou d’instruments coupants infectés. A noter, si l’hépatite B est contractée dans le cadre de son travail (professionnels de santé…), la maladie peut être catégorisée comme « maladie professionnelle ». La voie maternelle : lors de l’accouchement, une mère infectée par le VHB peut contaminer son enfant.

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 Traitement et prevention du virus de l´hépatite B

• L’hépatite B aiguë, en dehors de la forme fulminante exceptionnelle, ne nécessite pas de traitement. Lorsqu’un certain nombre de critères médicaux sont réunis, l’hépatite B chronique est traitée par des médicaments antiviraux. Il n'y a pas de médicament spécifique pour guérir une hépatite B aiguë. Une surveillance biologique par prise de sang est essentielle.En effet, les médicaments peuvent aggraver les lésions hépatiques (le paracétamol par exemple). La consommation d'alcool est également interdite pendant la phase aiguë de l'hépatite virale. Les mesures de prévention de la transmission du virus VHB sont indispensables. Dans les formes graves d'hépatite B ou dans les formes fulminantes, un traitement antiviral par ténofovir ou entacévir est utilisé. Les personnes atteintes d'hépatite aiguë fulminante doivent être surveillées milieu hospitalier et une greffe du foie est parfois envisagée rapidement.
• L´hépatite B chronique 

La décision  de mettre en route un traitement en cas d'hépatite B chronique, le choix du traitement et la surveillance sont assurés par une équipe médicale pluridisciplinaire (hépato-gastro-entérologue, biologiste, radiologue, pytotherapeutre.) en coordination étroite avec le médecin traitant.

La décision thérapeutique dépend de l’activité du virus (nombre de nouveaux virus fabriqués et mesurés dans le sang ou charge virale) ainsi que de la gravité et de la progression des lésions hépatiques provoquées par le VHB. C’est la baisse (ou la disparition) du nombre de nouveaux virus fabriqués que l’on appelle réponse virologique au traitement.

Les médicaments antiviraux en cas d'hépatite B chronique

Le traitement de l'hépatite B chronique a pour but de réduire ou annuler la multiplication du virus, ce qui limite ses attaques sur le foie. Mais ce traitement antiviral ne permet pas de faire disparaître certaines lésions hépatiques déjà présentes ; de prévenir l'évolution vers la cirrhose et le cancer du foie.Il fait appel à des médicaments antiviraux de deux types utilisés selon la situation médicale du patient , l’interféron pégylé alpha en injections sous-cutanées. L'interféron est un immunomodulateur naturellement produit par l’organisme. Il inactive le virus ;les analogues nucléosidiques ou nucléotidiques de première ou de seconde génération (lamivudine, ténofovir disoproxil fumarate, entécavir, telbivudine, adefovir dipivoxil). Ces médicaments sont à prendre par voie orale. Ils empêchent la multiplication du virus en bloquant une ou plusieurs des étapes de son cycle de vie..

La réponse au traitement est évaluée en dosant régulièrement la charge virale (réponse virologique au traitement) et différents antigènes viraux dans le sang. La durée du traitement est variable selon les médicaments utilisés et selon l'évolution de l'hépatite B chronique. Le traitement peut s'accompagner d'effets secondaires, surtout en ce qui concerne l’interféron (fatigue, symptômes pseudogrippaux, irritabilité, idées noires...). Il est donc important de se faire suivre régulièrement, au rythme conseillé par le médecin ou de consulter en cas de symptômes gênants. Au cours du traitement et dans les six mois suivant son arrêt, la contraception est recommandée pour les femmes en âge d'avoir un enfant et pour les compagnes des hommes traités.

Mesures de prevention de l´hépatite B

Pour réduire la propagation du virus de l´l'hépatite B et augmenter sa chance de survie en cas d´infection. Il urge de respecter minutieusement ces recommandements suivantes:  

• Une bonne hygiene de vie pour proteger le foie 

• stopper sa consommation d'alcool ;
• arrêter de fumer ;
• perdre du poids en cas de surpoids ou d'obésité. Il est important d'éviter la surcharge en graisse du foie (stéatose hépatique) qui aggraverait les lésions de fibrose hépatique dues à l'hépatite ;
• essayer de maintenir normal le taux de sucre et de graisses dans le sang ;
• éviter de consommer tout médicament qui n’est pas indispensable et pour lequel il n’y a pas l’accord du médecin (éviter notamment le paracétamol en automédication).
• En cas d'hépatite B chronique, la vaccination contre l'hépatite A est recommandée en l'absence de contamination antérieure (confirmée par une prise de sang).

Plantes naturelles pour soigner l´hépatite B

 Il existe en phytothérapie des plantes susceptibles de guérir l’hépatite B appelées (plantes hépatotropes).

Ces plantes possèdent un effet au niveau hépatique. Elles ont différentes action sur le foie:

• Action amphocholéretique: favorise ou ralentir la production de la bile par le foie;

Cholérétique: stimule la production de la bile par le foie;

• Action cholagogue: facilite l’évacuation de la bile de la vésicule et des voies biliaires extra-hépatiques vers l’intestin;

et Action hépatoprotectrice: Protège le foie lors d’agressions divers(médicaments, toxiques, alcool. etc…).

De plus, une enquête française réalisée sur la base d’une étude prospective exhaustive des patients consultant pour maladie chronique du foie; révèle qu’une consommation des plantes médicinales était retrouvée chez 31% des 524 patients. inclus la consommation plus fréquente chez ceux atteints d’hépatite C (la forme grave).

Notamment, cette prise de plantes médicinales se démontre plus importante chez les femmes que chez les hommes et concerne principalement: le Chardon-marie, la Valérane et le Desmodium.

A travers les vertus de ces plantes médicinales prise par ces patients, la majorité en on recouvrir la guérison totale de ces maladies chroniques du foie, voire les hépatites(B,C,D…). Ainsi, pour vous éclairer sur la puissance de guérison de certaines plantes. Voici : 3 plantes pour atteindre la délivrance spontanée de l’hépatite B.

1. Artichaut

C´est une plante essentiellement cultivée dans le sud de l’Europe et récemment en Amérique et en Asie subtropicale. l’Artichaut, par l’action synergique de ses constituants est cholérétique, amphocholérétique et diurétique. Il augmente la production biliaire. ce qui favorise la digestion et la fonction du drainage hépatique. le cynarine est le composant le plus actif. ces feuilles ont également un pouvoir hépatoprotecteur et régénérateur de la cellule hépatique.

Préparation et posologie:

teinture mère: 10 à 20 gouttes, 3 fois/jours

tisane: 2g en infusion, 3 fois/jours.

2- Le Boldo

originaire d’Amérique du sud et aujourd’hui naturalisé dans le bassin méditerranéen. Avec des actions digestives et hépatiques, cette plante possède une activité hépatoprotectrice. En effet, à forte dose, l’extrait hydroalcoolique protège in vitro les hépatocytes contre les dommages causés par différents xénobiotiques. La boldine, puissant anti-oxydant, est en partie responsable de cette activité hépatoprotectrice. Sa capacité à protéger in vitro les systèmes biologiques contre l’action peroxydante des radicaux libres se confirme sur différents modèles d’expériences.

Préparation et posologie

Infusion: 2g de substance végétale, 2-3 fois/jours.

3- Le charbon- marie 

Cultivé en Europe occidentale et centrale, en Afrique du nord et Amérique du nord. Une plante très efficace contre les problèmes de foie. Le chardon-marie a ainsi une action cholagogue et hépatoprotectrice. Il tire en grande partie son pouvoir hépatoprotecteur, régénérateur tissulaire et drainant hépatobiliaire au sylimarines. La silybine a des propriétés antiperoxydatives et permet alors le maintien du pool glutathion, responsable de la détoxication hépatique. Elle change en plus la structure membranaire des hépatocytes, diminuant ainsi la pénétration de substances toxiques.

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